L'hôtel de ville de TOULOUSE "Capitole", tire son nom de " Capitouls " qui était l'ancienne assemblée de la ville. La façade du capitole date du 18ème siècle. C'est dans la cour du bâtiment qu'eux lieux en 1632, l'exécution du Duc de MONTMORENCY, ancien gouverneur du Languedoc, en rébellion contre le pouvoir de Louis XIII. Nous montons par l'escalier monumental donnant accès, au premier étage, à la grande salle des Illustres.

Voici la grande salle des Illustres. Ces peintures, dédiées aux gloires toulousaines, décorent avec grande pompe cette salle ! Elles ont été réalisées par les peintres de l'Art Officiel de la III ème République.

Les terrasses des troquets de la Place du Capitole sont désertées, en ce tristounet dimanche matin de septembre...

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Le plafond de la galerie, faisant face au Capitole, est décoré d'oeuvres du peintre MORETTI. Ces tableaux, disposés dans les caissons du plafond, retracent les grands moments de l'histoire de la ville. Le même artiste a également réalisé une croix languedocienne en bronze incrustée dans les pavés de la place du Capitole.

Nous suivons la rue du Taur (c'est-à-dire du Taureau...) pour atteindre l'église des Jacobins.

Nous arrivons à l'église des Jacobins par l'étroite rue LAKANAL. Les religieux Dominicains ont construit dès 1230 cette église près de la porte Saint Jacques, d'où le nom de " Jacobins ". Le couvent fut la première Université Toulousaine. L'ensemble fut transformé en artillerie sous le Premier Empire. Cette église est considérée comme un chef d'œuvre de l'Ecole Gothique du Midi. Les grands arcs de contrefort lui donne une allure de forteresse.

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La double nef est surmontée d'une superbe voûte à 28 mètres de hauteur supportée par 7 colonnes. La dernière d'entre elles porte la voûte tournante de l'abside avec ses 22 nervures alternativement minces et larges, évoquant les branches d'un palmier.

Le cloître, à double colonnettes jumelées, est typique du gothique languedocien.

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La tour octogonale est " allégée " par des arcs en mitre qui servit de modèle à de nombreux clochers de la région.

Maison à encorbellement, d'époque moyenâgeuse, juxtaposant l'hôtel de BERNUY dont on peut voir la tour de brique.

La Basilique St-SERNIN est l'une des plus belle et plus grande église Romanes du Midi. Elle est construite dès le 11ème siècle de pierre et de brique. St-SERNIN, le premier évêque de Toulouse, fut martyrisé (en 250 après J-C) attaché à un taureau. St-SERNIN est une étape importante pour les pèlerins en marche pour St-Jacques-de-Compostelle.

Outre le magnifique chevet du 11ème siècle, la porte Miègeville s'ouvre dans le croisillon Sud. Sur le linteau, les Apôtres, la tête renversée, assistent à l'Ascension du Christ, entouré par les anges. A gauche du tympan on peut reconnaître Saint Jacques, alors que Saint Pierre se tient à droite.

La Basilique est longue de 115 m, et sa nef fait grand effet. La perspective du chœur est un peu étranglée par les gros piliers du transept qui doivent supporter le clocher.

Nous sommes à nouveau dans la rue de Taur, avec au fond la clocher de l'église ND-du-Taur.

L'hôtel de BERNUY (Lycée Pierre de Fermat) présente le faste de la Renaissance avec cette arcade surbaissée et le portique à loggia au revers de l'entrée.

L'Hôtel d'ASSEZAT est un bel exemple d'art Renaissance toulousain. Cet hôtel appartenait au riche Capitoul d'Assézat, négociant enrichi dans le commerce du pastel. Le portique élégant à 4 arcades et surmonté d'une galerie juxtapose le mur de la cour resté inachevé car Assézat fut converti au protestantisme, exilé et ruiné.

Nous flânons un instant sur le quai de la Daurade, en aval du pont Neuf (17ème siècle)...

... afin de profiter de la vue sur le quartier St-Cyprien de la rive gauche de la Garonne, avec l'Hôtel-Dieu et le dôme de l'Hospice de la Grave.

Mon guide m'emmène ensuite dans le jardin japonais, en plein centre ville, de TOULOUSE. Quelle surprise !

Tout est douceur, calme et ... verdure.

Les plantes et arbres sont remarquablement entretenus et taillés avec soin.

J'eus la chance de visiter TOULOUSE sous la conduite d'une Chevalier d'une rare espèce... Celui-ci, le 3185 ème du nom, appartient à la noble et poétique Confrérie Pacifique des Tasto Moujetos (Teste Fayots). Pour information, ce chevalier, fort connu du milieu des camping-caristes internautes, est également Chevalier de la Négrette (vin de Fronton). La devise de la Confrérie est de "propager et entretenir la culture du haricot et du cassoulet, ce plat de pet et de misère". Merci Jean-Pierre R, pour ta patience et ta bonté.

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