Iceland en camping-car

ICELAND - ISLANDE JUILLET 2009

Terre d'émotions

 

L'Islande, terre de glace, terre de feu et de cascades. C'est un pays très sauvage qui procure une infinité d'émotions quand on le parcourt. Nous avons choisi de le visiter durant trois semaines avec notre camping-car en prenant le bateau.

Pour visualiser notre parcours, cliquez ici.

Mardi 7 juillet 2009

Nous embarquons au port de HANSTHOLM (Danemark) où le rafiot danois Norrona nous attend.

Nous sommes partis dimanche 5 juillet de St-Etienne. Après 2 jours de route nous avons fait la visite de la ville de RIBE au Danemark.

 

 
Le Norrona à Hanstholm

 

Ecran GPS du Norrona  

L'écran du GPS à bord du Norrona nous indique en permanence la position du navire, sa vitesse, etc... ici nous sommes au sud des îles Shetland et mettons le cap sur les îles Féroé.

Arrivée prévue à 16h10, vitesse 17,3 noeuds soit environ 25 km/h.

 

Nous voici au port de Tórshavn dans les îles Féroé, où nous faisons une courte escale de 1h30 sans quitter le navire.  
Tórshavn - îles Féroé

 

 

Côte Sud îles Féroé
 

Nous longeons ensuite les superbes côtes Sud des îles Féroé. Il fait presque beau.

C'est superbe, une véritable croisière... mais le fond de l'air est un peu frais !

 

Jeudi 9 juillet 2009

Nous découvrons enfin la côte islandaise vers 7h30 du matin (heure de Paris). En fait, sur le bateau il est 8h30 (heure Féroé), et en Islande 9h30.

L'émergence de la côte à travers le brouillard, puis dans un ciel bleu éclatant est un véritable émerveillement...

 
première vue des côtes Islandaises

 

Seydisfjordur
 

La neige est encore largement présente à faible altitude.

Nous pénétrons dans le long fjord de Seydisfjordur, sur la côte Est Islandaise.

Il fait très froid sur le pont, et le temps est très sec.

 

 

Nous arrivons enfin à destination à Seydisfjordur après 2 jours et 2 nuits de navigation parfois un peu agitée...

La petite ville de Seydisfjordur n'offre aucun charme particulier au touriste de passage si ce n'est une foultitude de panneaux d'interdiction de stationner envers les Ccar : le "No overnight parking" écossais fait beaucoup d'émules dans cette ville. Heureusement qu'il n'en est pas de même dans le reste de l'île...

Point 1 sur la carte

 
Ville de Seydisfjordur

 

Nous entrons à l'interieur de l'île pour découvrir après le col qui ferme le fjord de Seydisfjordur, la grande plaine de Egilsstadir. C'est dans cette ville que nous allons retirer des espèces sonnantes et trébuchantes afin d'acheter quelques subsides...
Beaucoup d'autres touristes font comme nous, et se bousculent aux caisses...

 

Plaine de Egilsstadir

 

Nous suivons la R1 jusqu’à prendre la R925 afin de visiter, au Nord de Egilsstadir, Geirsstadakirkja, une petite chapelle reconstruite en 2004 de l’époque Viking du 10 ou 11ème siècle, toiture de bois végétalisé, mur de tourbe, ossature bois.

 

Geirsstadakirkja
 
L'interieur de Geirsstadakirkja

 

Plus loin sur la R925, qui est une route non pavée (c'est-à-dire une piste) pour aller voir la vieille église de bois de Kirkjubaejar de 1851, l’une des plus vieille d’Islande. elle est bien entretenue dans son enclos de verdure servant de cimetière. Intérieur très propre et assez norvégien, avec sa peinture noire, fenêtre blanche et toit rouge en tôle ondulée. D’un côté de l’autel l’harmonium, de l’autre côté la chaire. Point 4 sur la carte.

 

Kirkjubaejar
 
L'interieur de Kirkjubaejar

 

Retour sur la R1 après avoir effectué 40 km AR sur la piste roulante. Faisons une centaine de km avant de tourner à droite sur la R864 pour aller voir les chutes de DETTIFOSS dans le Jökulsarglufur National Park (point 5 sur la carte).

Cette piste est une horreur, de la tôle ondulée sur 28 km !

Nous traversons sur cette piste un véritable paysage lunaire, avec des rochers de lave éparpillés partout, en forte densité. Le soir je constate que nous avons perdu 3 enjoliveurs sur cette piste...

 

Paysage lunaire de la R864

 

Paysage lunaire de la R864
 
Paysage lunaire de la R864

 

Dettifoss
 

Belle balade le long des chutes du Jökulsarglufur National Park. D’abord la grande Dettifoss, avec ses 193 m3/s de débit et ses 44 m de haut, qui en font la plus puissante d’Europe. Elle dégage un grand panache de spray qui la fait repérer de 8 km sur la piste. Beaucoup de monde à pied sur l’autre rive, qui fait partie du Jökulsarglufur National Park.

Ce parc, Jökulsarglufur National Park, est traversé par une piste, sur l'autre rive de la chute, praticable uniquement par les 4x4.

 

La seconde chute, Selfoss, à 1,5 km en amont de la première, est beaucoup plus intimiste car moins haute (11 m) et toute en largeur de biais.

Nous passons la nuit sur le parking des chutes.

Nous avons parcouru 241 km ce jour, dont 70 km de piste avec 28 km de tôle ondulée

 
Selfoss

 

RAUOHOLAR

 

Vendredi 10 juillet 2009

Nous traversons la rivière au nord du Jökulsarglufur National Park pour aller au camping et visiter à pied certains centres d'intérêt le long de la rivière qui est la véritable épine dorsale du parc (point 6 sur la carte).

Nous partons faire une rando, d’abord une boucle au nord voir le volcan RAUOHOLAR le long du canyon, avec de superbes compositions d’orgues de basalte.

 

RAUOHOLAR

 

 

 

RAUOHOLAR  

 

Il faut marcher sur l’arête sommitale de ce demi volcan dont la forme est étrange.

 

Nous poursuivons notre rando par une balade au sud, en longeant d’abord le canyon jusqu’à Karf og Kerling (photo ci-dessous), puis nous traversons le plateau vers le lieu désertique de Svinadalur (végétation de haut plateau granitique) avant de rentrer au Ccar vers 19h, soit 5 h de marche très agréable.

 

Karf og Kerling

 

Nous passons une nuit paisible au camping rustique de Jökulsarglufur National Park. C'est le seul camping dans lequel nous irons en Islande. Nous avons parcouru 49 km ce jour, rien que de la piste...

 

Samedi 11 juillet 2009

Il fait 6° C ce matin à 7h !

Nous filons plein nord par le R85 en longeant la baie de Öxarfjordur et nous arrêtons à Kopasker (point 7 sur la carte) où nous faisons le plein d’eau, vidons les eaux usées et les WC. Je lave aussi le Ccar à grande eau avec un jet puissant d'une grosse brosse alimentée en eau, comme il y en a beaucoup en Islande.

C’est un minuscule « camping » sur un parking avec 2 éviers pour la vaisselle avec eau chaude, et une douche chaude en cabine toute neuve. WC mixte et WC pour handicapé. Une table en bois devant pour déjeuner à l’abri du vent. Tout cela est très bien organisé et gratuit !

 

 
Kopasker

 

Nüpskatla
 

Nous poursuivons notre route vers le nord, sur la R85 en direction de Raufarhöfn. Arrêt à Nüpskatla qui est une ferme au bout de la route, près du phare de Sölvanöf et dans une réserve ornithologique (point 8 sur la carte ).

Ce phare s’appelle Raudanupsviti, nous sommes (N : 66° 30,5’ et W : 16° 32,6) à quelques encablures (5 km) du Cercle Polaire (N : 66° 33’). Il fait beau, mais pas très chaud (12°C), la mer est belle et calme .

Nous stationnons sur un petit parking à côté d’un énorme 4x4 Mercedes.

 

Bébé Sterne Artique
 
Nüpskatla

 

Un cratère, juste 200 m à côté du phare Raudanupsviti

 

Husavik  

Nous partons vers l’Ouest pour suivre le R 85 jusqu’à Husavik où nous visitons l’église (point 10 sur la carte) construite en 1907, très lumineuse, en bois, très propre. Si elle n’avait pas de clocher, on croirait que c’est une maison bourgeoise de chez nous.

Nous trouvons un endroit sur le port pour passer la nuit, juste devant un bateau en cours de réparation. Il fait un beau soleil, le port est bien éclairé.


Nous avons parcouru 224 km ce jour.

L'agréable port fait d'Husavik une petite ville tout à fait charmante.

Husavik
 
Husavik


Dimanche 12 juillet 2009

Nous quittons ce charmant port de Husavik après avoir fait quelques courses, pour descendre vers le sud par le R87, au parc de Krafla, près de Myvatn (point 11 sur la carte). En route, nous nous arrêtons à 25 km au sud de Husavik pour voir les sources chaude de Hveravellir (ou Blavammur d’après la carte). Une ferme vend des légumes frais produits grâce à la géothermie, mais nous sommes dimanche et c’est fermé ! La source chaude est une vulgaire piscine dans un camping, nous nous abstenons.

Nous descendons rapidement via la R87 sur Myvatn, belle route toute droite et non goudronnée sur 15 km environ, on y roule quand même à 80 km/h.

Nous reprenons le R1 vers l’Est pour traverser le Namaskard Pass (col à 324 m d’alt.) et nous arrêter aux solfatares Hverir où nous déjeunons.

 

 
Route 87

Pour voir une carte détaillée de Myvatn, cliquez ICI

Les solfatares Hverir
 

Les solfatares Hverir sont un important lieu toursitique. Beaucoup de monde, des bus notamment, sont sur place en permanence avec un turnover important.

Ca bouillonne et ça sent une forte odeur de souffre. Mais cela me parait moins moins impressionnant que les Solfatares au sud de Naples en Italie.

 

Nous partons ensuite pour Krafla, au nord, voir les cratères et l’exploitation de la chaleur à des fins énergétiques (production d’électricité). Le parc Krafla est plein de captages thermiques. Nous allons directement au bout faire le tour du volcan Stora-Viti (photo ci-dessous), rempli d’un lac tout bleu. Belle balade de 40 mn.

 

Le volcan Stora-Viti

 

Puis nous allons voir le Kralfa Caldera avec ses Leirhnjukur solfatares apparu en aout 1727, au pied du Leirhnjukur. Nous faisons la balade à travers les champs de lave, et là c’est très impressionnant.

Nous passons près du cratère de 1984 qui a explosé. Ces champs de lave sont de véritables champs de bataille. Il ne devait pas être bon de se trouver à cet endroit à cette date. Une sorte de fin du monde...

Nous faisons une longue balade de 2h dans ces fleuves de lave, c’est un vrai capharnaüm ! Y’en a partout, dans tous les sens, et des fumerolles aussi. Rien de bien rassurant...

 
Au Kralfa Caldera, cratère de 1984

 

Kralfa Caldera
  Au Kralfa Caldera, des fumeroles...

 

Nous revenons au Ccar pour retourner à Myvatn Nature Bath, les hot springs de la région (photo ci-dessous). Les heures d’ouverture sont très étonnantes : de 9h à 24h, non stop. Nous décidons de diner sur place, de passer la nuit ici et de venir demain matin à 9h prendre un bain.

 

Myvatn Nature Bath


Nous dormons sur le parking de Myvatn Nature Bath. Il fait déjà 8°C à 20 h. Nous avons parcouru 90 km dans la journée.

Lundi 13 juillet 2009

Nous passons la matinée à nous prélasser dans Myvatn Nature Bath (entrée 2000 ISK (11 €) par personne).

On est très bien dans l’eau, elle est un peu visqueuse, notamment sur les rochers. On dirait qu’on n’a pas retiré le savon en sortant de la douche… Mais qu’elle est chaude ! J’aime m’allonger au milieu de la piscine sur un rocher à fleur d’eau, ainsi mon dos est dans l’eau chaude et mon ventre à l’air frais. Cette opposition de température est très amusante. Et je n’ai pas froid. La profondeur de l’eau ne dépasse pas 1,40 m, elle est bleue mais pas complètement translucide, on ne voit pas à plus de 40 cm. Le fond est de gravier ou de sable noir.

Nous testons aussi les 2 hammams, l’un est à 33°C, l’autre à 48°C, je n’y reste pas plus de 10 mn. Les vestiaires sont communs, mais séparés hommes et femmes, les douches communes également.

 

L’église de Reykjahlid

 

Après déjeuner nous visitons l’église de Reykjahlid, au beau milieu d'une coulée de lave.

Toujours très bien entretenue, un jeune homme joue Debussy sur un piano ¼ de queue dans l’église. Intérieur très lumineux et propre. Nous achetons du pain cuit dans la chaleur de la terre, cela ressemble à du pain d’épice, sans épices et sans miel.


Nous visitons également Storagja, une fissure d’eau qui était un bain très populaire dans le passé. Mais ce n’est plus très propre, et pas extraordinaire à visiter.

 

Nous partons vers le sud à quelques km pour escalader le volcan Hverfell (photo ci_dessous) à 463 m d’altitude. Nous suivons une piste durant 2 km qui nous conduit à un parking au pied du volcan. C’est un énorme et jeune volcan de 2 500 ans, avec un petit cône à l’intérieur du cratère, d’un diamètre de 1040 m ! La balade offre une belle vue sur le lac.

 

Le volcan Hverfell

 


Nous allons ensuite à Dimmuborgir, un capharnaüm de lave de petits cratères qui ont mis un sacré bazard il y a aussi 2 500 ans.

Balade durant 1 h, notamment jusqu’à une grotte appelée Kirkjan. Etonnantes couches de lave successives.

Il doit y avoir ici beaucoup de monde car le parking est grand et la balade facile.

Nous longeons le lac de Myvatn jusqu’à Hotoï Klasar, une petite presqu’île dans le lac qui est une réserve d’oiseaux.

Il fait déjà 7,5 °C à 22 h.
Nous avons parcouru ce jour 25 km.

  Nuit à Hotoï Klasar

 


Cheminée à Hotoï Klasar
 

Mardi 14 juillet 2009

Nous allons dans Hotoï Klasar, suivre en balade à pied le chemin découverte pour voir des colonnes de lave dans le lac Myvatn.

C’est comme si des cratères avaient voulu pousser, mais refroidis par l’eau du lac, ils ont stoppé net leur croissance, sans avoir pu évacuer toute leur énergie car l’eau refroidissait au fur et à mesure la lave qui s’est solidifiée en forme de colonne.

Au centre de l’une d’entre elles, on voit très bien la cheminée dont la lave figée a une texture différente de celle des bords de la cheminée. Ce sont des cratères mort-nés !

 

Nous repartons pour Skutustadagigar au sud du lac Myvatn voir de près les "pseudo-cratères", caractérisés pas leur petite taille et l'absence de cheminée.

En fait, les pseudo-cratères ont été créés par des explosions de vapeur qui ont lieu lors du contact entre une coulée de lave et l'eau d'un lac...

On se promène dans un parc parmi une dizaine de "pseudo" qui feraient un magnifique terrain de golf avec bunkers.

Nous repartons rapidement par la R1 sans achever le tour du lac Myvatn. Il fait toujours du crachin, du vent, et froid (environ 8° C). Pas très rigolo ! Nous mettons le chauffage dans le Ccar pour nous réchauffer en roulant.

 
Pseudo-cratères de Skutustadagigar

 

Godafoss
 

Nous faisons un arrêt à Godafoss, voir cette belle cascade. Je préfère la rive droite, au sud, qui permet de découvrir l’ensemble de la cascade.

Nous déjeunons sur la parking de la rive nord (gauche) où il y a de nombreux touristes. Nous visitons ensuite le magasin de la coopérative créée par des femmes pour subvenir à leurs besoins à la suite de la fermeture des fermes.

Ce sont des objets artisanaux qui sont vendus, y compris de beaux et chauds pullovers.

 


Nous voici partis vers l’Ouest en direction de Akureyri (16 700 hab.) en passant auparavant par Laufas, petit village au nord près du fjord Eyjafjördur. Joli musée bien connu sur toutes les affiches touristiques, car composé de 5 façades (photo).

Les murs sont en tourbe, et l’intérieur en ossature bois. C’est exactement la même technique encore employée de nos jours par les écossais qui construise leur OSB en montant tout autour, avec un vide d’air, un mur de brique.

Nous visitons toutes les pièces de cette ferme qui remonte à 1550 environ pour les rares parties les plus âgées. L’intérieur de l’habitation est recouvert de lambris, les plafonds sont bas, un espace d’environ 10 cm sépare la tourbe du lambris intérieur. Le toit est composé de simples branches d’arbre sur lesquelles reposent la tourbe et la végétation. Les murs de tourbe sont épais d’environ un mètre, y compris entre chaque pièce.

L’église de Laufas est tout aussi charmante dans son style de 1855 avec une superbe chaire de 1698. L’église est conçue pour accueillir 110 personnes, c’est très intime. Il bruine toujours et un vent froid souffle…

  Musée de Laufas

 

Nous repartons pour visiter Akureyri (point 13 sur la carte). Sa cathédrale est toute de béton construite en 1940 par le même architecte de celui de Reykjavik, et qui possède un vitrail original, dans le chœur, de la cathédrale de Conventry (avant bombardement) en GB. Nous allons ensuite à l’OT qui nous indique une librairie-café (Eyfirdimga) où l’on peut se connecter par wifi à Internet.

Nous dormons dans le port de pêche de Akureyri.
Nous avons parcouru ce jour 130 km. Temps maussade, bruine, vent froid.

Piste vers Saurbaer  

Mercredi 15 juillet 2009


Comme les commerces n’ouvrent qu’à 10h en Islande, nous partons directement (sans faire de shopping) vers le nord par le R82 en longeant la côte ouest du Eyjafjordur.

On passe par Dalvik, visite du port désert et très moderne, sans interêt et continuons vers Olafsfjordur, village industriel au fond du fjord après un tunnel de 3,2 km à voie unique avec des aires de croisement tous les 200 m.

C’est au fond du fjord que commence la piste sur 37 km jusqu’à Saurbaer par une vallée en « altitude » dans le brouillard.

 

Nous rejoignons enfin la R76 goudronnée qui nous conduit dans le brouillard à Siglufjördur. Cette ville était un grand port de pêche au hareng avec 3200 habitants vers 1920. Il n’y a plus maintenant que 1200 hab.

Nous visitons le Herring Museum installé dans d’anciens bâtiments du port. Dans le grand bâtiment de bois, se trouve deux chalutiers et des petites embarcations. Dans le second bâtiment sont présentées toutes les machines à faire de l’huile de hareng, et le troisième bâtiment est consacré à la mise en tonneau des harengs salés par les femmes du pays. Quelle activité y avait-il ici avant 1940 ! Que de tonneaux sur les quais ! Près du port se situe un petit camping, en pleine ville, non grillagé, avec eau chaude à volonté, douche chaude et chauffée, vidange pour Ccar.

Nous repartons après avoir fait le plein d’eau potable et reprenons en sens inverse à R76 jusqu’à Hofsos (point 14 sur la carte) sur la côte Ouest du Skagafjordur.

Belles vues sur la mer dans le petit fjord Miklavall, juste avant Bard. Et l’on regarde aussi impressionnés l’Adr Arhöfj, une grande île montagneuse reliée au continent par deux grands isthmes. C’est beau à regarder dans le couchant à contre jour du Skagafjordur. Nous nous arrêtons dans le petit port de Hofsos pour passer la nuit, non long de la plus ancienne maison de bois de l’Islande.
Nous avons parcouru ce jour 198 km.

 
Herring Museum de Siglufjördur

 

 

Jeudi 16 juillet 2009

Nous suivons au sud du village de Hofsos la côte sans grand intérêt. La chapelle de Gröf est au sud-est de Hofsos à 5 km environ. Ce serait la plus petite église d’Islande (6,25 m de long). Cette église fut transformée en entrepôt en 1776 par un fermier du coin, et restaurée en 1953 par le National Museum. D'une achitecture très simple, elle est isolée au milieu d’un grand champ.

 

La chapelle de Gröf
 
La chapelle de Gröf : intérieur


Nous suivons vers le sud la R76 puis la R767 pour visiter l’église de Holar, qui est un évêché. C’est une des rare église d’Islande de cette période (1759) qui soit en pierre (ce qui coutait beaucoup plus cher que le bois) de grès rouge d’une montagne voisine. Tous les murs exterieurs sont recouverts d’un enduit blanc.

Cette église fut construite quand Gisli Magnuson était évêque. L’église a été très bien restaurée en 1989 (en reconstituant les mêmes couleurs que celles de 1760) avec l’adjonction d’un bel orgue bien calibré pour cette église. Retable allemand vers 1500, bible de l’évêque, fonds baptismaux en stéatite provenant probablement du Groenland et joliment sculpté par un fermier du coin.

Nous visitons à 100 m la ferme en tourbe qui s’appelle Nyibaer. C’est une ferme assez modeste de 3 façades plein ouest, libre de visite. Bien restaurée mais sans meuble.

 
Eglise de Holar

 

Nous descendons vers le sud par le R75 jusqu’à Glaumbaer, où il y a plein de monde ! nous approchons de la R1… il est 11h40 et nous visitons d’abord l’église qui juxtapose le site. Cette ferme, aux murs en tourbe, est la plus belle de toutes ; elle est très bien mise en valeur, et l’entrée est payante de 600 ISK par personne.

 

Musée de Glaumbaer

 

Cette ferme est composée de 6 pignons de façade et de 16 pièces, toutes bien meublées, comme la cuisine par exemple, ou la chambre bleue en façade. Après une visite laborieuse (3 bus de touristes sont présents) où chacun y met du sien pour laisser aux autres l’opportunité de faire des photos, nous déjeunons sur le parking de l’église vers 13h.

 

Musée de Glaumbaer : chambres
 
Musée de Glaumbaer : couloir de tourbe


Nous repartons visiter l’église, de bois et murs de tourbe, de Vidimyrarkirkja (entrée exceptionnellement payante de 400 ISK par personne). Vidimyrarkirkja a été construite en 1834, les murs de tourbes sur le côté de la nef ont été refait depuis cette époque, mais toute la boiserie à l’intérieur est d’origine. Le triptyque, de 1616, est d’origine danoise. La chaire et les 2 cloches du portail d’entrée datent de 1630.

Cette église est très intimiste et sympathique, peut-être parce qu’elle sert toujours d’église paroissiale. Il ne reste que 6 églises de ce modèle en Islande.

Vidimyrarkirkja
 
Interieur de Vidimyrarkirkja

 

Nous reprenons la R1 vers l’ouest pour tourner, avant Blönduos, à droite vers le nord, sur la R74. Arrêt à Skagaströnd pour visiter l’originale et moderne église. Et 30 km plus loin au nord, nous arrivons à Kalfshamarsvik (point 17 sur la carte). Le site regroupe un phare, les ruines d’un hameau crée en 1920, abandonné en 1940, et des orgues de basalte formant une véritable « chaussée des géants » islandaise.

Beaucoup d’oiseaux, dont des sternes arctiques qui, pour protéger leurs petits veulent me piquer du bec dans les cheveux.

Les ruines qui restent sont les soubassement de murs de tourbe, et la côte de basalte est magnifique. Les gens étaient venus ici, à Kalfshamarsvik, pour faire fortune dans la production et l’exportation de poissons salés. Une centaine de personnes vécurent ici pour gagner leur vie, mais la guerre civile en Espagne, puis la guerre en Europe mit fin à leur commerce. Le village fut abandonné.

  Kalfshamarsvik

 

Kalfshamarsvik et la "chaussée des Géants"  
Kalfshamarsvik

 

Nous stationnons juste derrière la plage de sable noir et fin. Nous allons passer la nuit dans ce lieu désertique, abandonné et loin de toute habitation. Face à nous, la mer avec beaucoup de canards dessus...
Nous avons parcouru ce jour 199 km.

   
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