Lundi 23 juillet 2001
Nous sommes 13 CC à avoir passé la nuit ici, sur le parking des tremplins de LILLEHAMMER, dont 12 CC allemands…C'est un Allemand qui a remporté le concours sur le K120 en 1994, ceci explique peut-être cela. Nous montons en CC sur la route qui poursuit sa monté jusqu'au sommet de la colline où ont été construit les tremplins. Il est ainsi possible de monter en haut des tremplins sans se taper les 830 marches ni prendre le télésiège. Au sommet grand restaurant construit dans un style parfaitement norvégien.
Nous arrivons au musée MAIHAUGEN vers 9H45'03", nous en sortirons vers 16H25'49". Le musée MAIHAUGEN, fondé par un dentiste de LILLEHAMMER, est un musée de plein air passionnant. Il regroupe 190 bâtiments du 12ème siècle au 20ème sur 400 hectares. Son fondateur, Anders SANDVIG, voulait sauvegarder la civilisation rurale et inaugura son musée en 1904 avec le soucis de conserver intactes les bâtiments, ainsi que les intérieurs, qu'il avait déménagé dans ce lieu.Nous visitons tout d'abord le quartier rural. C'est le plus important et le plus intéressant.
L'une des trois STAVEKIRKE de LOM a été démontée et reconstruite dans ce musée, telle qu'elle était au 18ème siècle.
L'intérieur de l'église...
De très belles fermes sont conservées ici.Celle-ci date du 17ème siècle, et possède 19 bâtiments dressés autour d'une cour centrale...
Nous suivons la visite guidée en français avec une jeune norvégienne qui vient de passer son bac en France.
Voici les bâtiments côté Est de la cour. Le personnel était logé ici.
Ce bâtiment, côté Ouest de la cour, abrite le logement des propiétaires.
A l'arrière plan, les bâtiments de la basse-cour...
La pièce principale de l'habitation sert notamment de salle à manger. Cette grande table pouvait recoir une bonne vingtaine de convives qui étaient les ouvriers agricoles.
Notre guide nous présente quelques objets usuels de l'époque.Voici un fer à repasser en bois et sculpté. Les prétendants des héritières potentielles offaient de tels présents pour montrer leur agilité et la maîtrise de leur technique de travail du bois.
Voici le cabinet de toilette de la maîtresse des lieux !Il s'agit, en fait, d'un placard avec une ouverture ronde. Madame déposait par ce trou les ustensiles de toilette, tels que peignes, brosses, pinces, etc. pour les ranger.
En-dessous de ce placard, un torchon immaculé pend. Un autre torchon, plus sale, est positionné derrière le premier. Ce petit subterfuge permettait à la maîtresse de maison de ne faire apparaître que le linge propre.
Voici une autre ferme...
Les maisons d'habitation avaient très souvent le même plan :
un grande table avec des bancs ; au bout de cette table, la place du maître des lieux, avec à sa gauche son meuble particulier renfermant ses effets personnels et alcools, à sa droite un buffet avec vaisselier. Derrière lui, une fenêtre.
En face de la porte d'entrée, une cheminée est taillée dans une roche (stéatite) facile à travailler et qui conserve bien la chaleur. Certaines fermes semblent habitées. Des hommes et des femmes en costume d'époque travaillent la terre, entretiennent les bâtiments, font la cuisine ou d'autres travaux ménagers.
Ici nous observons le cardage de la laine de mouton, comme cela se pratiquait au siècle dernier et bien avant...
Nous faisons également une visite guidée en anglais dans le quartier du 20ème siècle avec une MOB de 1990, une autre de 1980 et enfin une dernière de 1930. Je suis en effet très curieux de voir ces intérieurs norvégiens. La maison la plus récente a été aménagée par un jeune couple avec des meubles IKEA...
Enfin nous traversons le quartier urbain qui ne retient pas particulièrement notre intérêt.
Nous quittons LILEHAMMER par la route E6 vers le nord et nous arrêtons à OYEL, au pied des pistes de descentes olympiques (slalom). La station elle-même s'appelle HAFJELL. L'endroit semble peu entretenu ; mais il y a de grands parking horizontaux. Nous passons la nuit ici.
Nous avons parcouru ce jour 25 km !