Beautiful British Colombia
7/8
" La terre ne nous a pas
été léguée par nos grands-parents ;
elle nous est confiée pour que nous la transmettions à
nos enfants."
Dimanche 25 août 2002 (26ème/33)
Notre première nuit sur l'île de VANCOUVER s'est bien passée, sur le parking de cette église de NANAIMO. Dès 8H nous sommes dans un supermarché sur la R19A, à la sortie nord de la ville. C'est un énorme supermarché avec des conditionnements en grosses quantités ou en vrac. Le rayon poisson est rachitique...
Nous partons ensuite en direction de PORT ALBERNI ; pour nous arrêter rapidement dans un petit lotissement très chic à CRAIG BAY où le prix des maisons doit être excessivement cher. C'est assez chouette.
Nous faisons ensuite un arrêt à LITTLE QUALICUM BC PP faire une petite balade (1 ou 2 km) afin de voir une cascade qui nous déçoit.
Nous poursuivons notre route pour nous arrêter enfin à CATHEDRAL GROVE - MAC MILLIAN BC PP, afin de visiter la forêt d'arbres géants.
Nous faisons une promenade de 2H dans cette superbe forêt.
Certains arbres ont plus de 800 ans et le plus haut, un DOUGLAS FIR, atteint 73 mètres de haut. Ils sont tous droits comme des I ! En compagnie d'un groupe de hollandais, je compte l'âge d'un arbre abattu, il a environ 400 ans (10 ans pour 1,5 cm d'épaisseur, pouce et index collés).
A gauche de la route, ce sont les DOUGLAS FIR, ce sont les plus grands. De l'autre côté de la route, les REDCEDARS sont majestueux et de toute beauté. Je prends conscience de l'ancienneté de ces arbres qui sont apparus dans cette région il y a plus de 5000 ans (soit seulement 10 générations pour eux, ce qui n'est pas grand chose).
Je suis très impressionné par ces grands arbres, ces géants de la forêt et des MOB !
Je suis aussi très étonné de voir comment la forêt est laissée, volontairement, dans son état original, sans aucun entretien, du moins en apparence. Les arbres morts ne sont pas coupés, ni retirés.
Les arbres morts gisent là, afin de pourrir sur place et permettre, dans une centaine d'années ou plus, de fertiliser le sol. La forêt n'est pas exploitée.
La nature est ici la seule maîtresse ; à une exception près : un REDCEDAR de 700 ans a été brûlé ici par des abrutis en 1973 ; il a été coupé sur place pour ne pas mettre le feu à la forêt.
Quelle forêt ! Que de beaux arbres 700 ans, 800 ans, c'est incroyable.
Nous arrivons ensuite à PORT ALBERNI où nous mangeons un Fish & Chips à 10 CAD chacun dans un restaurant pseudo Grec. Nous repartons après avoir bavardé avec la serveuse qui fait 2 métiers. Le soir et le week-end, elle est serveuse dans ce restaurant ; la semaine de jour elle s'occupe d'enfants handicapés. Elle me dit que c'est fréquent dans ce pays de cumuler 2 jobs car elle est divorcée, avec 2 enfants à charge, et sans pension de son ex-mari.
Nous nous arrêtons ensuite à SPROAT LAKE pour voir des canadairs (WATER BOMBERS), suivant les indication de Gerry, mais rien !
En guise de lot de consolation, nous voyons des Maisons Ossature Bois (MOB) construites sur des radeaux de troncs d'arbres. C'est impressionnant et preuve que le REDCEDAR est un bois imputrescible. Ces maisons ont un air de bohème bien sympathique. Nous profitons de cette halte pour manger de délicieuses mûres qui poussent sur la berge de la rivière se jetant dans le lac.
Nous poursuivons notre chemin par la route R4 jusqu'à UCLUELET. C'est une route un peu étroite, très sinueuse, avec plein de dos d'âne et sur laquelle on ne peut pas rouler très vite car le ccar tangue beaucoup avec cette suspension à air comprimé. Bref c'est une route horrible et fatigante. Les canadiens ont, dans certains domaines, beaucoup de progrès à faire, comme par exemple dans la construction des routes de montagne (calibrage de la chaussée, largeur des petits ponts souvent de bois enjambant les torrents). UCLUELET est un petit port de pêche enclavé dans les terres, sur une presqu'île. Il n'y a que des motels et 2 campings. Tout cela n'a rien d'exceptionnel et n'est pas du tout mis en valeur. Ici l'objectif, c'est la pêche et rien d'autre ! Je lis sur un panneau que le record de pêche du jour est un flétan (HALIBUT) de 83 lb, soit environ 40 kg !
Nous faisons une balade dans le port avant le dîner à la nuit tombante. Nous séjournons dans le camping UCLUELET CAMPGROUND ; c'est cher (23 CAD) et pas bien du tout, sans aucun confort (pas d'eau, pas d'électricité !). Je suis étonné par le prix car celui annoncé dans le bouquin des campings en BC est de 12 à 25 CAD, et comme nous n'avons aucune commodité, les poubelles sont rarissimes pour ne pas dire inexistantes, et j'en arrive à me demander si la gardienne nous ne aurait pas arnaqué un petit coup
Nous avons parcouru ce jour 202 km.
Lundi 26 août 2002 (27ème/33)
Nous partons ensuite à la pointe sud de la presqu'île d'UCLUELET. Côté Est, la péninsule est littéralement squattée par la spéculation immobilière. Nous stationnons à proximité de TERRACE BEACH, à HE-TIN-KIS PARK afin de faire une balade de 2,7 km sur le WILD PACIFIC TRAIL dans la partie Ouest du Sud de la péninsule en passant près du LIGHTHOUSE. Voir le plan de la balade.
![]()
Il y a de la brume et on entend de plus en plus la corne de brume. Balade agréable mais qui ne met pas suffisamment en valeur les rochers du bord de mer que l'on ne voit que de temps en temps car la côte est très boisée.
Nous prenons notre petit déjeuner sur le port de CANADIAN PRINCESS RESORT. Un petit chalutier arrive en même temps que nous ; je m'approche du quai, je ramène 2 lb de belles crevettes fraîches déjà étêtées pour 20 CAD que j'achète à la pêcheuse Canadienne. Ce sera pour le déjeuner. Nous partons ensuite vers le Nord, en direction de TOFINO.
Arrêt dans le PACIFIC RIM NP afin de visiter le forêt humide, c'est une boucle de 1 km à parcourir sur des trottoirs de bois, tout près de la R4. Des panneaux explicatifs sur la vie de la forêt sont présentés aux visiteurs.
![]()
Puis nous allons voir la plage de LONG BEACH juste au Nord de GREEN POINT. L'eau du Pacifique est froide sur cette immense plage de sable fin sur plusieurs km. Il y a tellement de brouillard que l'on voit à grand peine l'Océan. Il y a aussi de grandes algues assez bizarres Le fond de la plage est bordé d'innombrables troncs d'arbres qui sont venus s'échouer là. Ils se sont peut-être échappés de certains et nombreux flottages de bois.
Nous arrivons enfin à TOFINO vers 14H et stationnons à l'écart du bord de mer car le stationnement y est très difficile et particulièrement mal organisé ! Nous sommes dans la 3ème rue, près d'un parc. Aucune rue ne longe le bord de mer, ce ne sont que des culs-de-sac étroits et difficilement utilisables car pentus. J'en ai fait l'expérience une fois, it's enough !
Nous nous promenons dans TOFINO, mais contrairement au Routard, je ne trouve pas cet endroit paradisiaque ! Je suis assez déçu car je m'attendais à beaucoup mieux, notamment à la possibilité de se promener le long de la mer, car c'est impossible ici, il n'y a pas de promenade en bord de mer. Nous allons près des hydravions de TOFINO AIR ; ce sont des petits avions verts ou rouges qui ne peuvent transporter que 3 passagers à la fois, nous ne pouvons donc pas le prendre tous les 4 ensemble. Dommage.
Je note toutefois que les ailes sont positionnées en haut de la cabine, ce qui permet une excellente vue. Peut-être ai-je tort de ne pas en louer 2 dans lesquels nous serions 2 par 2, cela serait exactement le même prix. C'est vrai que l'heure de vol ici me paraît assez chère
![]()
Sur les conseils de Gerry, nous partons visiter la galerie EAGLE AERIE GALLERIE " One of Canada's best - known native artists ". C'est là que Roy Henry VICKERS présente, dans une maison d'inspiration traditionnelle des indiens de la Côte Ouest, ses uvres d'art.
Dans la galerie, tout est très bien présenté, c'est beau et cher ! Il y a notamment une pirogue taillée dans le tronc d'un REDCEDAR qui est en vente pour la modique somme de 20 000 CAD.
Nous allons ensuite au sentier de LANSE-SCHOONER qui fait un parcours de 2 km sur un trottoir de bois à travers la forêt humide. La baie CLAYOQUOT a été désignée, en janvier 2000, par l'UNESCO, réserve de la Biosphère. Nous arrivons ainsi jusqu'à la petite île SCHOONER à laquelle il est possible d'accéder à marée basse.
Nous repassons à PORT ALBERNI sans nous arrêter et nous arrêtons en fin de journée dans le petit camping du LITTLE QUALICUM BC PP pour y passer une nuit bien tranquille, à 15 CAD.
Nous avons parcouru 206 km ce jour.
Mardi 27 août 2002 (28ème/33)
Nous allons remonter vers CAMPBELL RIVER aujourd'hui pour essayer de faire un vol touristique en hydravion. Nous prenons notre petit déjeuner vers 9H à FANNY BAY, juste au Nord de QUALICUM BEACH.
![]()
A FANNY BAY des femmes trient des huîtres sur une barge en aluminium, au bout d'une jetée. Il y a aussi du flottage de bois, et un vieux chalutier rouge transformé en restaurant, ensablé sur la berge. Il fait vraiment grand beau temps, c'est incroyable.
Nous arrivons à CAMPBELL RIVER où nous trouvons par hasard l'hydravion. La balade vue sur Internet durait 2H30 mais ne se fait que si il y a de la place sur la ligne régulière qui dessert 3 ou 4 endroits, à 9H du matin. Finalement nous prenons une balade de 30 mn, qui durera en fait 45 mn, pour la très modique somme de 89 CAD par personne. Ce que j'ai lu sur Internet me paraît être de la publicité mensongère rien de tout cela n'était précisé, mais toutes ces imprécisions ou omissions sont assez fréquentes au Canada.
Nous montons à bord du bimoteur de 9 places, rien que pour nous. Superbe balade où l'on voit toutes ces îles, les propriétés privées, un golf privé avec piste d'atterrissage, les flottages de bois, les tourbillons des marées dans les détroits entre les îles, au loin les montagnes avec leurs glaciers et le Mont ROBSON à l'horizon Le pilote nous emmène en altitude afin d'avoir une meilleure vue.
Photo argentique
C'est tout à fait magnifique. Le pilote s'appelle Harry. Nous sommes enchantés de cette virée, malgré le prix. Nous retournons au Ccar après avoir pris l'avion en photo, avec moi dessus passant par l'issue de secours. Quel merveilleux souvenir du Canada nous emportons là...
Photo argentique
Nous partons en direction du nord de l'île, vers PORT HARDY ; et nous arrêtons 40 km après, au carrefour en direction de SAYWARD dans le camping de FISHERBOY PARK, SAYWARD, BC. C'est un agréable campground que nous payons 23,59 CAD avec eau, électricité et tout à l'égout.
Nous avons parcouru aujourd'hui 215 km .
Mercredi 28 août 2002 (29ème/33)
Nous suivons notre route vers le nord jusqu'à PORT HARDY. Après être passé à WOSS, nous quittons la HWY-19 pour prendre une petite route sur la droite en direction de BEAVER COVE. Là se trouve une espèce d'aire de triage de grumes de bois ; les fûts sont apportés par camion ou train pour être triés par essence puis mis à la mer afin d'être acheminés à VANCOUVER où ils sont expédié pour l'exportation. Mais aujourd'hui personne ne travaille. La mer est un moyen de transport peu onéreux, et c'est pourquoi on peut voir de très nombreux troncs d'arbres finir leur vie sur les plages et côtes de la BC. Personne ne les ramasse ici, pour se chauffer, le bois est en telle abondance et si bon marché
Après avoir parcouru une route non goudronnée sur 6 km (quelle poussière !), nous arrivons à TELEGRAPH COVE qui est un joli petit port de pêche de la fin du 19ème siècle, avec ses maisons de bois sur pilotis et ses pontons.
Les maisons ont été bien conservées sans être endommagées, malheureusement les canadiens ont eu la très mauvaise idée de planter un lodge en plein milieu du port.
Un grand parking et un camping viennent d'être construits à coup de bulldozer ; il ne reste d'original dans le village que le cur du petit port.
Nous prenons notre petit déjeuner sur ce grand parking, puis nous allons nous promener sur les pontons de bois. Des sorties en mer d'une demi-journée sont organisées pour voir des baleines à 85 CAD par personne.
Nous reprenons la route en piste, repassons devant BEAVER COVE et retournons au carrefour avec la HWY-19. Là se trouve un centre d'information sur le bois et la forêt. J'y prends beaucoup de documentation sur l'économie du bois. Le centre organise des visites d'une demi-journée sur les sites d'exploitation de la forêt, mais il n'y a pas assez de personnes intéressées et les visites organisées sont sans cesse reportées. Dommage.
Sur cette photo figure, derrière le CCar, un outil composé d'un mât sur un tracteur à chenille destiné à transporter les tronc d'abres accrochés aux câbles du mât.
Le prochain arrêt est à PORT MC NEILL où l'on voit de gros camions venir décharger des grumes de bois dans la mer avec l'aide d'une grue-portique. PORT MC NEILL est une petite ville qui ne vit que de la mer et de la forêt ; je suis cependant surpris du nombre de supermarchés ici. Le Visitor Centre nous indique 2 endroits pour se connecter gratuitement à Internet.
Le temps est triste, il bruine, le ciel est chargé de gros nuages lourds. Enfin nous arrivons à PORT HARDY où il n'y a rien à voir, c'est le bout du monde ! Une petite ville organisée autour de son port de pêche, avec ses quelques chalutiers, et de l'économie de la forêt. Visite de l'Info-Centre où les touristes de passage indiquent, en plantant une aiguille de couleur dans un planisphère mural, leur pays d'origine. Hors Canada et USA, de nombreux européens sont essentiellement des Allemands, Suisses, Hollandais et Anglais. De Français, point du tout ! Je n'ai aucune difficulté à planter une aiguille dans la région Rhône-Alpes.
Nous faisons une balade sur le bord de mer, organisé en parc, avec des TOTEMS. L'un d'eux, représente une carotte grignotée, de 3 mètres de haut, où est inscrit l'épitaphe suivant :
" This carrot, marking the northern end of the island highway, is a symbol of government road building promises, daugled in front of north island settlers since 1897. The successfull late 1970's " carrot campaign " was aimed at making the government keep promises of a completed island highway. "
Ces canadiens ont un grand sens de l'humour
Nous essayons de visiter une galerie de native art dans un village voisin : BEAR COVE. C'est un village indien, mal entretenu, les maisons paraissent à l'abandon. Il y a souvent un TOTEM devant certaines maisons, dans le cimetière et devant la maison communale.
L'école communale est également décorée de dessins " native art " et sous un abri de la cour de l'école se trouve 2 pirogues décorées. Nous regardons aussi un couple d'aigles perchés dans les arbres à 10 ou 20 m de hauteur. Nous trouvons enfin la galerie de l'artiste, mais elle ferme à 17H, nous avons 30 mn de retard.
L'artiste est en train de construire une pirogue dans un fût de REDCEDAR, une autre est achevée et le bois a une très nette tendance à se fendre l'artiste l'a réparée avec des points de suture ! C'est plutôt original.
Il commence à se faire tard Nous décidons de rentrer vers le Sud pour dormir à CAMPBELL RIVER dans 200 km.
Paysages de déforestations au détour de la route :
- en haut à droite, la forêt initiale
- en marron, la forêt fraîchement coupée
- en vert, en dessous, la repousse après la coupe d'une dizaine d'annéePhoto argentique
Nous avons parcouru 468 km ce jour.
Jeudi 29 août 2002 (30ème/33)
![]()
Départ à 7H pour descendre vers le sud par le HWY-19. Arrêt à 9H à la ville de CHEMAINUS pour visiter les peintures (ou fresques) murales réalisées par des peintres du monde entier. C'est étonnant, très touristique, et cela donne l'occasion d'une promenade agréable dans la petite ville.
L'impact commercial est évident pour la cité. Les thèmes sont ceux de l'histoire récente du village.
J'ai aussi l'occasion de visiter la petite église anglicane, en bois bien sûr, qui s'appelle " La paroisse St-Michael and all Angels ". Elle date de 1891 et les vitraux sont d'origine. C'est la première fois que je peux rentrer dans une église car elles sont généralement fermées. L'intérieur est très propre, mais sans caractère particulier.
Nous repartons vers VICTORIA, la capitale administrative de la BC. Nous nous arrêtons rapidement à DUNCAN pour visiter le BC FOREST DISCOVERY CENTRE où est présentée toute l'histoire du bois en BC.
D'énormes engins de transport du bois sont présentés. Ainsi cette grue peut soulever 60 tonnes de troncs d'arbres en une seule fois.
Cet arbre, avait approximativement 1340 ans lorsqu'il a été coupé le 12 mai 1959...
Dans ce musée sont exposées différentes vieilles machines utilisées au début du siècle, des cabanes où les bûcherons habitaient, les systèmes de treuils, etc.
Nous voyons ici un "boom" ou "log" utilisé pour triés les tronc d'arbres quand ils sont dans l'eau.
Nous arrivons ensuite à VICTORIA par la
grande avenue DOUGLAS et stationnons sur un grand parking tout
près de VICTORIA CONFERENCE CENTER. Nous partons à la
découverte de VICTORIA à pied.
Nous passons devant le ROYAL BC MUSEUM, la Carillon de la ville, LEGISLATIVE BUILDING avec la statue de la Reine Victoria trônant dans le parc.
Puis nous traversons le port avec ses jolis bateaux de bois, juste devant le VICTORIA CONFERENCE CENTER. Au coin sud des quais du port, un véritable écossais, écossais originaire d'Ecosse, comme il se doit, joue de la cornemuse. Il y a aussi des pousse-pousse à vélo (ce sont des étudiants), et des peintres sur les trottoirs du port. La ville est fort bien fleurie ; c'est une ville qui paraît bien agréable, du moins dans ce quartier.
C'est incroyable comme VICTORIA a une apparence si British ! Des bus à 2 étages, rouges comme ceux de Londres, stationnent en permanence devant VCC.
![]()
Nous suivons ensuite WHARF STREET pour prendre le JOHNSON ST BRIDGE pour parvenir jusqu'à SONGHEES, là où se dressent 2 totems au lieu de rencontre des amérindiens du Nord. De là, nous bénéficions d'une belle vue sur le port (INNER HARBOUR), on voit de minuscules traversiers faire de perpétuels aller-retour dans le port.
Photo argentique
Un ferry US arrive de SEATTLE, des hydravions amerrissent et repartent en permanence. Quelle animation dans ce port ! Le pont JOHNSON est un pont levant en acier vert, assez laid. Nous revenons en sens inverse après avoir examiné tout ce ballet d'hydravions qui viennent se poser en pleine ville. C'est très étonnant tout ce pilotage à vue.
Nous revenons au Ccar vers 20H30 et décidons de passer la nuit sur cet horrible parking en plein cur de VICTORIA. Promenade nocturne sur le port voir un spectacle de " BMX à la tronçonneuse " ...
Photo argentique de Damien
Nous avons parcouru 308 km ce jour.
Vendredi 30 août 2002 (31ème/33)
La nuit a été calme sur ce parking en plein centre ville, malgré le brouhaha urbain.
Nous partons en promenade dans le port afin d'admirer, c'est le moins que l'on puisse dire, le rassemblement de vieux bateaux en bois. Certains sont superbes !
Nous faisons du shopping le reste de la matinée et condescendons à nous faire photograghier, de bonne grâce, en compagnie de la Royale famille.
Il parait difficile de trouver une ville plus British sur le continent Nord-Américain que cette ville de VICTORIA...
Ces joureurs de boules sur gazon nous donnent vraiment l'impression d'être de l'autre côté du Channel !
Après déjeuner, nous partons pour le sud de la ville, en longeant BEACON HILL PARK puis nous nous arrêtons sur la côte sud du Pacifique, au MILE ZERO TRANS CANADA HWY. De cet endroit, nous voyons les USA et ses montagnes enneigées par delà le petit bras du Pacifique.
Nous suivons ensuite DALLAS AVENUE en longeant ROSS BAY CEMETERY (les cimetières canadiens sont très peu entretenus et sans caractère particulier ; parfois cela ressemble même à un terrain vague ) dont l'herbe est toute jaune. Arrêt à CLOVER POINT qui paraît être l'extrémité sud de la ville. C'est une pointe de terre qui permet une vue (sans grand intérêt) sur la côte sud.
Nous suivons ensuite toujours la même route qui s'appelle maintenant HOLLYWOOD CREEK, puis KING GEORGE et enfin BEACH DRIVE. Pas très originaux tous ces noms Mais nous ne pensons pas être à VICTORIA, et pourtant ! La côte est très peu habitée, c'est étonnant. Seules de grandes maisons dominent les falaises ou les plages. Mais ce n'est pas du tout une forte densité urbaine comme on peut la connaître sur la Côte Béton, pardon la Côte d'Azur en France. Mais ici ce sont vraiment de très belles baraques, énormes, peut être 500 ou 600 m² habitables qui doivent coûter une fortune !
Nous rejoignons la HWY-17 par la ROYAL OAK DRIVE afin d'aller prendre le ferry à SWARTZ BAY afin de retourner sur le continent Nord-Américain.
Nous retournons rapidement chez notre famille d'accueil, et après une soirée fort annimée, nous nous couchons juste avant les douze coups de minuit, sauf qu'il n'y a pas de cloches au Canada
Nous avons parcouru 86 km ce jour, ce sont les derniers pour cette année au Canada.
Samedi 31 août 2002 (32ème/33)
La journée risque d'être très courte, aussi dès 7H30 nous prenons un cours particulier de cuisine avec Jeanie pour apprendre à faire des MUFFINS aux blues berries (myrtilles) et le fameux Scone à l'orange (avec du beurre fouetté avec des oranges). C'est un étonnant moment où deux Français apprennent la cuisine Canadienne à VANCOUVER ! Je n'aurai jamais cru que des Canadiens aiment autant faire de la bonne cuisine. Quelle découverte !
Nous faisons nos dernières courses dans la banlieue sud de VANCOUVER et je donne le reste de notre argent liquide à GERRY, en conservant toutefois 60 CAD pour la taxe d'aéroport.
![]()
Nous partons à l'aéroport dès 15H30 et nous arrêtons au magasin TESCO ; c'est un phénoménal magasin de vente en grosse quantité avec une apparence de discount. Les Jeans' LEVIS sont vendus 28 CAD pièce ! Un Spa de 5 ou 6 personne est vendu 4 000 CAD, alors qu'en France on les trouve actuellement à 20 000 CAD ! Du film plastique pour four micro-onde est vendu en boite de 720 m ! Tout est à l'avenant, c'est incroyable. Quelle démesure. Puis nous partons à l'aéroport, car il faut bien quitter le pays !
Nous arrivons à l'aéroport vers 17H ; que de monde ! Il y a d'énormes queues Nous attendons environ 30 mn pour l'enregistrement des bagages. Le HOCKEY STICK de Damien compte comme une valise !
Je me demande si l'on reverra la crosse de hockey à l'aéroport de LYON
Nous faisons ici nos adieux à Gerry et nous engouffrons dans la salle d'enregistrement tout juste à l'heure.
Merci pour tout, Gerry !
Dimanche 1er septembre 2002 (33ème/33)
La nuit fut courte ! Le soleil s'est levé à minuit ! Nous n'avons eu que 2H de nuit, cette nuit. Nous volons à 11 300 m d'altitude et ne voyons rien des paysages superbes de l'aller. Dommage car je suis près d'une fenêtre et du bon côté (nord) ! La température extérieure est de -55° C ! Nous ne voyons rien du Groenland, rien de l'Islande, rien de l'Ecosse qui est couverte quand nous la survolons vers 2H30 du matin (heure de Vancouver).
L'arrivée à AMSTERDAM se fait à l'heure (11H30 heure locale) et nous avons 7H d'attente avant de reprendre un vol KLM sur LYON où nous arrivons vers 20H.